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saison 2013

11 mars 2013 Les Baronnies, sur les traces des pèlerins

11 Mars 2013 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2013

14h15 J.B

Avant tout, souhaitons la bienvenue à Marie-Paule et Francis. Le soleil était avec nous tout au long de cette sortie de 16 km (550 m de dénivelé). Bien que humide et glissant par endroit, cet agéable circuit offre de beaux paysages sur la chaine (Pic du Midi, Montégu, Bassia, casque du lhéris etc..). Nous avons emprunté une petite portion du GR 78 (itinéraire culturel européen qui relie St Bertrand de Comminges à Lestelle Betharram). Les pèlerins reliant St Jacques de Compostelle se sont succédés au cours des siècles sur cette variante de la voie d'Arles. De nombreux lieux d'accueil les y attendaient comme l'abbaye de l'Escaladieu  près de laquelle nous avons fait notre pause casse-croûte.

Histoire de l'abbaye

 Vers 1130, un groupe de moines cisterciens, protégés par le Comte de Bigorre, s'installe en haute-vallée de Campan à Cabadour, près de La Mongie sur les pentes du Tourmalet.

Ne pouvant résister au rude climat, les moines et leur abbé recherchent des terres moins inhospitalières. En 1142, ils s'installent à proximité du château de Mauvezin des comtes de Bigorre, au confluent du Luz et de l'Arros. Ils fondent l'abbaye de l'Escaladieu. Ils peuvent se développer grâce à l'appui de Béatrix, vicomtesse de Bigorre, et son époux, Pierre, vicomte de Marsan. Se trouvant sur une route de Saint-Jacques-de-Compostelle, l'abbaye a construit un hospice pour recevoir les pèlerins. Elle va s'enrichir.

La puissance de l'abbaye s'établit au fil des siècles et excite bien des convoitises, en particulier pendant les guerres de religion. Assiégée par trois fois par la troupe protestante du comte de Montgomery  des destructions irréparables sont commises : le chevet de l'abbatiale, le porche (ou narthex), le bâtiment des convers.

L'abbaye est vendue comme bien national en 1793 aux sieurs Amand, Dubernet et Nairac. Elle est transformée en rendez-vous de chasse. Elle reste en mains privées jusqu'en 1986. Propriété de l'association Rencontres de Escaladieu qui fait les premiers travaux de restauration. L'abbaye est rachetée en 1997 par le Conseil général des Hautes-Pyrénées.

Photos en cliquant sur le lien ci-dessous. 

 239-Baronnies-pelerins

 

 

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18 février 2013 - Avezac Prat Lahitte

18 Février 2013 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2013

02 

Pour cette premiere sortie, nous avions un guide de choix, Georges. L'enfant du pays, n'a pas manqué, tout au long du parcours, d'évoquer de nombreux souvenirs d'enfance, souvent malicieux, quelquefois nostalgiques. L'émotion était palpable lorsque nous avons fait une petite pause devant sa maison natale... Ce parcours de 13 km en forme de montagnes russes parsemé de quelques passages boueux et ronceux a permis à certains d'entres nous de se dérouiller un peu les jambes engourdies depuis le mois de décembre. Comme toujours, la bonne humeur était au rendez-vous et nul doute qu'il en sera de même toute la saison.

Photos en cliquant sur le lien ci-dessous

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Histoire du château d'Avezac raccontée par le "Chevalier Dauphinois"

http://chateau.over-blog.net/article-hautes-pyrenees-chateau-de-avezac-61180392.html

Une discrète nécropole.

Autour des communes d'Avezac-Prat-Lahitte un oeil exercé peut remarquer d'étranges buttes dispersées dans la campagne sur environ 700 mètres de long. Si elles sont loin d'être spectaculaires, si parfois elles sont même minuscules, elles recouvrent cependant une très importante nécropole (groupement de sépultures monumentales séparées des lieux de culte) de l'époque néolithique. On y trouve quelques menhirs, mais surtout une cinquantaine de tumuli (pluriel savant de "tumulus", amas artificiels dressés sur une antique sépulture) orientés dans le sens est-ouest, qui recouvrent des tombes entourées des blocs de granit disposés en cercle. Les morts étaient incinérés, et leurs cendres placées en des urnes et accompagnées d'armes et de bijoux. Les objets les plus précieux trouvés ici ont été mis en sécurité au musée des Antiquités Nationales de Saint Germain-en-Laye. Plusieurs de ces tumuli ont été détruits, d'autres sont fort peu respectés. Mais les plus importants, qui sont classés monuments historiques, évoquent encore le souvenir de ces peuples aquitains qui vivaient ici ily a plus de 2000 ans. 

(article copié dans le livret "Randonnées dans les Baronnies" de la FFRP). 

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