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saison 2012

08 décembre 2012 Téléthon au pic du Jer

8 Décembre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

 

 

Capture Téléthon

Nous étions 23 participant(e)s dont 9 de notre groupe pour participer à ce Téléthon parfaitement bien organisé par Ginette (la soeur de Marie-Claude) et ses camarades des "Amis Du Parc" de Tarbes. La journée qui s'annonçait très mal en raison des trombes d'eaux qui s'abattent sur notre région, s'est finalement bien passée, la pluie ayant cessée dès le début de la rando. Après repérage, les organisateurs avaient choisi d'emprunter la piste partant des anciennes carrières d'Anclades, permettant une montée sans problème et dans une très bonne ambiance vers le pic que nous avons atteint vers midi. Le vent étant un peu frais, après un rapide tour d'horizon et la photo souvenir, nous sommes redescendus un peu pour le casse-croûte, très animé et convivial. De retour vers 14h30 aux véhicules, avant de partir chacun de notre coté, nous avons pris le pot de l'amitié dans une brasserie de Lourdes en se promettant de se retrouver l'année prochaine pour cette noble cause et qui sait, peut-être avant pour une autre balade.

Encore bravo aux "Amis du Parc" de Tarbes.

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Téléthon

 

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Assemblée générale du 24 octobre 2012

31 Octobre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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ASSEMBLEE GENERALE SECTION RANDONNEE EN MONTAGNE

24 octobre 2012 à 18h30 à la salle de la SLV

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8 octobre 2012 lac et montagnette d'Arizes 2235 m

6 Octobre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Nous étions 14 au départ des cabanes de Tramezaygues (1413 m) pour parcourir cette balade de 12 km au pied du seigneur de La Bigorre. En chemin, nous laissons sur la gauche l'historique chemin des porteurs, (voir ci-après) puis nous atteignons la cabane d'Arizes (1687 m) où nous parlons quelques instants avec le berger. Arrivés à 11h30 au lac d'Arizes (2015 m) nous décidons à 6 de gagner le col d'Arizes (2132 m) puis le soum de la montagnette d'Arizes. Au sommet, très joli panorama sur la plaine de Tarbes et Bagnères de Bigorre. Au loin nous apercevons Lannemezan. En dessous, les lacs de "Binaros, Aygue Rouye, de l'Oeuf  Etc... nous offrent leurs refflets. Le pic du Midi nous présente sa face la plus méconue, coté batiment Interministériel. Malgré 2 ou 3 passages assez raides, nous avons passé une très bonne journée.   

Histoire de l'observatoire du Pic du Midi
en cliquant sur le lien ci-dessous 

http://www.imcce.fr/phemu03/Promenade/pages5/545.html

Photos Jean-Claude F, Jacky:

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Vidéo Jacky:

 

 

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1er octobre 2012 Les ESTANHS de BACIVER (Esp)

3 Octobre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Le départ de cette rando se situe depuis la station de BAQUEIRA bERET  http://fr.wikipedia.org/wiki/Baqueira_Beret L'immence dépression du Pla de Beret,        http://fr.wikipedia.org/wiki/Pla_de_Beret aux contours adoucis et aux grasses pelouses, est le passage le plus large des Pyrénées centrales pour communiquer avec le sud.Les eaux des lacs de Marimanya roulent vers la Méditerranée, quand celles des lacs de Baciver et du rosaire d'étangs vont grossir la Garonne. Le Riu Malo (mauvais) qui capte tous ces lacs de Baciver disparaît dans un Forat (un trou) pour ressurgir plus bas. Les eaux bleues du chapelet de lacs s'éparpillent dans les pâturages où des bandes d'isards promènent leurs petits. Côté Marimanya, le beau lac est entouré de vieux pins tourmentés par les rafales de vent. Ce versant est encore très boisé. Pourtant, jusqu'en 1914, un million d'arbres gigantesques sont passés en France par le Port de Salau. Un système ingénieux les montaitet les descendait à Salau sans autre énergie que leur propre poids: un cable sans fin était la clé du proccédé. En rentrant de ce circuit on peu aller saluer l'une des sources de La Garonne à 300 m de l'embranchement "orrhi 1 km". Ce n'est qu'un petit orifice d'où s'échappe un mince filet d'eau. Schrader en buvant à cette source se demandait en plaisantant s'il n'allait pas assécher le port de Bordeaux.

 

Photos: Jean-Claude F, Michel M, Jacky

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17 septembre La montagne d'Areng 2079 m

3 Octobre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Photos Jean-Claude L & Michel M

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10 septembre 2012 pic de l'Entécade 2272 m

30 Septembre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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8 participant(e)s pour cette 22 ème sortie réalisée sur le Haut Luchonais

Photos J-C L et J-C F

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1 septembre 2012 Grillades cabane de l'oeil luisant

28 Septembre 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Photos en cliquant sur le lien ci-après

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27 août 2012 le port de Venasque et le Sauvegarde

27 Août 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Le Port de Venasque 2444 m

derriere le groupe, le massif de la Maladeta et l'Aneto

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Le sommet du Sauvegarde 2738 m

Il est 7h30, il fait doux, nous bavardons en nous équipant avec des Gersois qui vont "monter" au Sauvegarde. Nous passons devant le magnifique Hospice de France. Les "touristes", depuis les fenêtres des dortoirs situés à l'étage, regardent partir les montagnards qui viennent de terminer leur petit déjeuner sur la terrasse. Nous empruntons l'ancien chemin des mineurs et des muletiers, sur notre droite, le chemin de l'impératrice. Le sentier est bien tracé et monte régulièrement en lacet dans ce vallon assez raide. Un vent violent s'est levé, il ne nous lâchera pas de la matinée. 1h30 plus tard nous dépassons les ruines de la cabane de l'homme, qui doit son nom à un rocher dressé, peut-être en souvenir d'un homicide, puis à gauche, le trou des Chaudronniers marquerait l'endroit où des Chaudronniers Auvergnats qui se rendaient en Espagne auraient péri. A 10h00, nous arrivons au refuge de Vénasque, 2249 m, où nous devions bifurquer à droite pour atteindre notre objectif, le col de La Montagnette. Après concertation, nous prenons la décision de "faire" le Sauvegarde. 11h00, 2444 m, nous arrivons au célèbre port de Vénasque et, face à nous, le massif de La Maladéta et l'Aneto. Nous descendons de quelques mètres pour suivre à droite le sentier qui arpente les flans du Sauvegarde. Il y a quelques passages rocheux assez abrupts et dangereux mais une protection par une main courante permet de les passer sans difficulté. 12h00, nous sommes au sommet, le panorama est exceptionnel. Il y a beaucoup de monde. Nous admirons, entre autres, les lacs de Boums et de La Montagnette, le pic de La Pique, le pic de La Mine, l'Anéto, La Maladéta, le haut Luchonais; Perdiguère, Maupas, Quayrat, Céciré et au loin l'Arbizon et le Mont Né. 12h30, nous redescendons vers le col pour casser la croûte. Sur place, nous entamons la conversation avec un couple qui nous propose de nous guider pour redescendre à l'Hospice en effectuant la boucle par le Port de La Picade 2460 m, le Pas de l'Escalette 2396 m, la Pas de La Mounjoye 2069 m. 17h30, nous sommes de retour aux véhicules. Nous avons cumulé 20 Km et 1750 m de dénivelée.

Photos Marco, Jean-Claude F, Jacky

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Histoire de l'Hospice De France

Le 25 mai 1200, une donation de Sanche Garsie d'Aure confirme la présence d'un Hospitali beati Johanni de Juheuau pied du port de la Glère, qui devait être en relation avec l'hospice de France. L'ordre des Hospitaliers de Saint jean de Jérusalem  a une commanderie au lieu-dit Herontés, à Frontès, entre Montauban et Juzet-de-Luchon, dont il ne reste aujourd'hui plus de traces.

L'objectif est de garder le passage vers la montagne, de ce chemin secondaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et d'organiser des hospices pour les pèlerins et les commerçants, qui risquent leur vie en hiver.

Commence alors une lutte continue de plusieurs siècles entre les Hospitaliers et les populations guidées par leurs prêtres. L'objectif devint rapidement plus économique que religieux car il n'était pas question de partager les impôts. Finalement, l'ordre abandonna la région. Les archives de la commanderie de Frontés ont été détruites par les curés de Cier-de-Luchon et de Juzet, leurs concurrents.

La création du bâtiment de l'Hospice du Port de Vénasque date de cette époque et est la seule trace qui subsiste des Hospitaliers. En 1325, les comtes de Comminges auraient fait ouvrir le port de Vénasque pour faciliter le passage et éviter des droits de péage aranais au ravin de Terme. Les traités de Lies et passeries de Luchon prévoient les conditions de passage et d'exploitation des pâturages pour les troupeaux commingeois aussi bien qu'aranais. L'aménagement du port(col) de Vénasque est, quant à lui, postérieur, réalisé pour permettre un passage à cheval. La dénomination d'« Hospice de France » ne sera donnée qu'au XIXe siècle.

Il s'agissait d'une route dangereuse, surtout en hiver et les récits ne manquent pas de voyageurs égarés ou pris dans la tourmente et y ayant laissé la vie : bergers, colporteurs, messagers, réfugiés, amoureux fuyant leurs familles, pèlerins et religieux émigrés, 9 chaudronniers du « trou » du même nom. Plusieurs dizaines de personnes sont ainsi dénombrées. Le col a aussi été fréquemment utilisé pour le passage de troupes ou de bandes cherchant à razzier la vallée adverse ; en 1708, des miquelets parviennent même à y faire passer un orgue dérobé à Luchon.

Avec l'ouverture d'une voie carrossable depuis Luchon en 1858, à la grande époque des débuts du pyrénéisme, la compagnie des guides de Luchon— une des seules compagnies à cheval — en faisait le but d'une promenade à quelques heures de Luchonet un départ d'excursions plus prestigieuses vers la Maladeta et l'Aneto. L'auberge était un passage obligé pour soigner les chevaux au retour des expéditions. Le succès de l'Hospice de France est constant depuis le XIXe siècle et dans la première moitié du XXe. De nombreuses personnalités viennent y séjourner. Ce serait le président Vincent Auriol qui aurait fait classer la route, jusqu'au port de Vénasque, comme nationale (N 125). En 1938, la vieille auberge de montagne, rajeunie, devient l'Hostellerie de l'Hospice de France, sous la direction du guide, professeur de ski, passeur durant la guerre, Odon Haurillon. L'hôtellerie est célèbre non seulement pour son accueil et sa gastronomie, mais aussi pour les patous, chiens de montagne des Pyrénées, et un temps pour ses deux oursons capturés par M. Haurillon le 26 mai 1952.

Fermée durant l'hiver, l'hôtellerie perdra peu à peu son attrait. En 1976, la route d'accès est coupée par un éboulement. Odon Haurillon meurt en 1978. Au prétexte de préserver le site, qui commence une lente déchéance, la route n'est pas rétablie. Une nouvelle route, sur l'autre versant de la vallée, est ensuite aménagée.

La municipalité de Luchon a entrepris la restauration de l'hôtellerie, dont la réouverture a eu lieu en juillet 2009.

L'été, une navette permet d'accéder au site depuis le centre de Luchon.

Ce document provient de

« http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hospice_de_France&oldid=72635879 ».

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20 août 2012 port de Campbielh & soum des Salettes

20 Août 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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1200 m de dénivelée et 15 Km parcourus.................(à 4)

Photos Jean-Claude F & Jacky

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13 août 2012 Le Pic Céciré

14 Août 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

Pic du Cecire aout 2012 014

Mois d'août oblige, nous n'étions que 6 pour parcourir les 6 km et 600 m de dénivelée nécessaires pour atteindre le pic de Céciré (2403 m). Départ du parking du grand hôtel de Superbagnères 1800 m, où nous rejoignons le sentier du GR 10 menant jusqu'au col de la Coume 2272 m , traversant de grandes pentes herbeuses, parfois dangereuses, mais sans grande difficulté par temps sec. Nous abandonnons le GR 10 au col et effectuons la montée vers le pic sur un chemin assez facile. Bien que modeste, ce sommet offre un panorama de tout premier ordre sur le Haut Luchonnais, avec ses nombreux 3000, et s'étire, au delà, vers le Maubermé en Ariège et le massif du Néouvielle dans les Hautes Pyrénées. Pour ma part, j'ai eu la frayeur du jour car j'ai cru avoir perdu mon appareil photo dès le départ, et au bout de 4h00, à la fin du casse croûte, celui ci est tombé du sac où il devait être coincé sous mon Kway. Ouf...........

Photos Marco

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HISTOIRE

Le Petit Train de Superbagnères

 

Le développement de Luchon jusque dans les années 1930 a permis le développement du luxe notamment par la construction du grand hotel de Superbagnères en 1922. Dès 1911, un petit train à crémaillère est mis en service pour ralier Luchon à Superbagnères.  

Petit train de Superbagnères
 
 
 
 

Mots clés : Hautes-Pyrénées, Gares

Pendant longtemps le petit train sera le seul moyen d'aller jusqu'à la station de Superbagnères dont l'actuvité débuta en 1912. Le petit train servit à la fois pour le transport des personnes et pour celui des matériaux de constructions nécessaire à l'élévation du Grand Hôtel, seule construction sur le plateau pendant plus de cinquante ans.

 

Histoire

La construction débuté en 1911. Pour la construction les ouvriers utilisent une machine à vapeur qui ne semble avoir été détoriée en cours de travaux. Ces derniers se terminent en 1912, date l'inauguration et de la mise en service.

Le train est utilisé dès 1912 et jusqu'en 1922 pour la construction du Grand Hôtel de Superbagnères, date de l'achèvement de ce dernier. L'exploitation est confiée à la Société des Chemins de Fer et Hôtels de Montagne aux Pyrénées la CFHMP (filiale de la Compagnie des chemins de fer du midi)

Le chemin de fer qui est de même type que celui de la Rhune reçoit en 1938 une motrice et deux voiture de ce dernier.

L'exploitation cesse entre 1940 et 1942. Alors que le traffic est toujours important, un accident en 1954 cause la mort de 9 passagers. C'est lé début du déclin du petit train qui doit être modernisé en 1957 mais c'est la route qui met fin progressivement à son exploitation.

En 1961, une route est tracée entre Luchon et Superbagnères et fait baisser la fréquentation du train qui met fin à son exploitation commerciale cesse 14 décembre 1966. La ligne sera encore utilisée à des fins techniques jusqu'au 10 avril 1972.

Le matériel est alors vendu et les voies sont démontées. La motrice et les wagons qui avaient été transférés de La Rhune y retourneront.

La ligne

La ligne métrique était longue de 5,65 kilomètres. Elle comprenait un viaduc de 88 mètres, le viaduc du Mailh Trinquat . L'exploitation prévoyait cinq arrêts :

  • halte de la Chaumière
  • évitement de la Soulan
  • halte évitement de Mi-Sahage
  • halte évitement d’Artigue Ardoune
  • halte de Fontaines Broucas

Le train

Ce train de type métrique, comme à La Rhune, fonctionnait en courant alternatif triphasé 50 Hertz sous 3000 volts. L'électricité provenait de la centrale EDF du Pont de Mousquère par une ligne spécifique.

Cinq motrices électriques de 17 tonnes étaient utilisées. Elles étaient équipées de deux moteurs asynchrones triphasés Brown Boveri d'un total de 320 chevaux. Une roue crantée se calait sur une crémaillère permettant aux motrices de rouler à 8 km/h. Le trajet durait 45 minutes. Une motrice (la n°5) disposait d'un moteur légèrement plus puissant lui permettant de se déplacer à 9km/h et d'effectuer le trajet en 40 minutes.

Un freinage d'urgence permettait de limiter la vitesse à 9 km/h maximum.

Alors qu'aujourd'hui le Développement Durable et les économies d'énergies font couler beaucoup d'encre, les motrices jouaient le rôle de génératrices en décente et renvoyaient l'électricité produite au réseau. Si un train montant était en circulation cette électricité l'alimentait sinon cette électricité était stockée dans une batterie de condensateurs en gare de Luchon. Cette batterie permettait de donner un coup de "bost" au démarrage de la motrice.

Les motrice poussaient en général deux voitures. 10 voitures et six wagons étaient à la disposition des cheminots

  • 10 voitures voyageurs de 60 places à portes latérales (7 ouvertes de 5 tonnes et 3 fermées de 7 tonnes)
  • 6 wagons (4 plateformes de marchandises, 1 fourgon d’entretien des caténaires, 1 chasse neige à étrave multi directionnelle)

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6 & 7 août 2012 Le Petit Vignemale

9 Août 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

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Pas moins de 1700m de dénivelée et 26 km parcourus pendant ces deux jours. Départ du Pont d'Espagne sitôt prit le casse croûte de midi. Nous atteignons rapidement le très joli et célèbre lac de Gaube connu également pour sa tragique noyade survenue le 20 septembre 1832 (voir ci après) http://www.loucrup65.fr/pgie0685.htm 

Il y a déjà beaucoup de monde car son accès est possible par télésiège. Nous progressons tranquillement sur un sentier très agréable vers le refuge des Oulettes de Gaube où nous allons passer la nuit. Les dortoirs de 18 places et le réfectoire sont corrects, malheureusement le responsable du moment manque visiblement d'expérience (et de motivation) et semble un peu dépassé pour gérer l'importante fréquentation du refuge. Qu'importe, après le souper (soupe aux choux très claire, pâtes bolognaise, feuille de fromage de brebis et mousse au chocolat) nous allons nous coucher pour essayer de dormir, ou plutôt de nous reposer, avant d'attaquer notre 3000 demain.

6h00, il fait déjà très clair, les nuages de la veille sont partis et, face à nous, de la fenêtre du dortoir nous pouvons admirer le Vignemale et son glacier. Toilette rapide, petit déjeuner modeste et nous voici fin prêts à 7h00. Il fait 5°, la montée vers la Hourquette d'Ossoue est régulière et sans difficulté mais le vent est très fort par moment et la polaire et le coupe vent ont vite recouverts les bras nus des téméraires. Nous atteignons le col vers 9h30, nous apercevons le refuge de Baysselance en contrebas . La seconde partie est un peu plus difficile car le vent a redoublé de violence et le sentier moins tracé. 10h30, notre objectif est atteint, le vent n'a plus d'emprise sur nous, la vue est grandiose. A l'ouest, le Vignemale 3298 m où nous apercevons plusieurs personnes, avec d'un coté le glacier des Oulettes, de l'autre le glacier d'Ossoue où progresse une cordée de 6 personnes. Au nord, le vallon de Labas, le pic de la Sède 2976 m, le pic de Labas 2946 m, etc... après une bonne 1/2 heure de contemplation, nous redescendons vers la hourquette d'Ossous et regagnons le refuge ou nous espérons déguster une bonne omelette. Confectionner ce modeste plat est trop compliqué pour notre "endormi" et nous devrons nous contenter des restes de la bolognaise de la veille. Sitôt ce mémorable repas avalé, nous regagnons le pont d'Espagne en croisant une foule considérable tout au long du parcours. Durant cette journée nous aurons effectué 900 m de dénivelée positive, 1700 m de dénivelée négative et 18 km. N'oublions pas de féliciter Nicole pour son premier 3000.

Photos: Marco, Jean-Claude F, Jacky

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Un "comte" à dormir debout 

Henri Russell (1834-1809) était comte, fils d'un aristocrate irlandais et d'une gersoise. Et puis il était fou, fou des Pyrénées. Non qu'il n'ait connu autre chose: il a voyagé frénétiquement. Mais il a fini par conclure "on a beau faire le tour du monde, on ne saurait rien voir de plus sublime que les dernières minutes d'une belle soirée d'automne sur les sommets glacés des Pyrénées". Il élut donc domicile carrément en contrebas du sommet du Vignemale, où il fit creuser des grottes, et dont il obtint même la propriété pour 99 ans.Pendant trente ans, il vécut là durant la belle saison, dans un total dénuement, jouissant de la solitude des sommets, mais recevant en grand seigneur ses nombreux amis. Cela ne l'empêchait pas de partir souvent gravir d'autres montagnes, et de mener en hiver une vie très mondaine à Pau.

(article receuilli dans "les Hautes Pyrénées à pied" de la FFRP)

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Russell

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16 juillet 2012 col et pic Madaméte (65)

24 Juillet 2012 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2012

02Promenade au coeur de la Réserve Naturelle du Néouvielle, créée en 1936.

http://www.parc-pyrenees.com/territoire-dexception/connaitre-et-preserver/reserves-naturelles.html

Photos, Jean-Claude L, Jean-Claude F, Jacky

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