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Articles récents

18 juillet 2011 Le lac Vert vallée du Lis

18 Juillet 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Encore un dénivelé à 4 chiffres (1100m env) pour la 20 ème sortie de l'année dans cette magnifique vallée du Lis (ou Lys). Tout le long de ce circuit de 13,8 kms, nous avons croisé de nombreuses cascades avant d'atteindre le lac Vert (2010m) qui mérite bien son nom. Dommage que le manteau nuageux nous ait privé de soleil une grande partie de la journée.

 

Cette haute vallée pyrénéenne, s'enroule autour du mont du Lis (2 234 m) au pied du pic des Crabioules (3 116 m) et du pic Lézat (3 107 m) et se répartit entre quatre communes.

La partie supérieure du Lis marque la limite des communes de Cazeaux-de-Larboust au nord-ouest, et de Castillon-de-Larboust au sud-est. Selon le Sandre[1] et les anciens cadastres de Castillon-de-Larboust et Cazeaux-de-Larboust, la partie supérieure du ruisseau du Lys correspond à l'actuel ruisseau d'Enfer qu'identifie l'IGN[2]. Toujours selon l'IGN, le Lys nait de la jonction des ruisseaux d'Enfer et Houradade en-dessous du cirque des Crabioules.

Dans sa partie médiane, le cours d'eau traverse brièvement la commune de Castillon-de-Larboust au niveau de la route d'accès à Superbagnères. Sa partie inférieure, dont la vallée se resserre, arrose principalement Saint-Aventin sur environ trois kilomètres avant de servir sur 500 mètres de limite entre Saint-Aventin et Bagnères-de-Luchon. Au pont de Ravi, les 200 derniers mètres s'effectuent entièrement sur le territoire communal de Bagnères-de-Luchon où le Lis conflue en rive gauche de la Pique.

 (Source : Article Vallée du Lis de Wikipédia)

Photos (Jean-Claude L - Jacky) en cliquant sur le lien ci après. 

  http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1917076.html

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11 juillet 2011 Vallée de La Pez

12 Juillet 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

Pour cette 19 ème sortie, nous étions 12 pour parcourir environ 14 km avec un dénivelé de 1250 m, dans cette très jolie vallée de La Pèz.

 

La Vallée de La Pèz

Vallon de la Pez, cabane pastorale Jean Forgues Un vallon isolé et sauvage d’une grande beauté, enclavé par de hautes montagnes et fermé par la muraille du cirque glaciaire du Port de la Pez (2451m)

Ce vallon a toujours été une voie de passage, à la fois vers l'Espagne en passant par le Port de la Pez, et aussi aux temps anciens vers le vallon de Clarabide, via l'ascension périlleuse du col de la Hourque, avant que ne soit construit le chemin des Gorges de Clarabide.

Ainsi, au XVIIIè s. Antoine Megret d’Etigny (intendant de la généralité d’Auch) était chargé de réaliser les voies de communication entre le piémont et la plaine. Il a commencé à percer dans cette vallée de la Pez, sur une dizaine de mètres, un tunnel (Photos 61 et 62) qui devait être financé par un péage mis en place à Labarthe de Neste. Ce tunnel aurait permis d’acheminer le bois espagnol vers la France pour la construction des navires.

(Photos, Marco, Jean-Claude L, Jacky)

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1913925.html 

 

A NOTER

Sur l'initiative de George, Jean-Claude F, Marco et Jacky, nous étions une trentaine, la veille, pour une petite balade autour du Lac de Génos Loudenvielle et déguster des grillades amoureusement préparées par Jean-Claude, sur l'aire de pique nique du château.

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27 juin 2011 Pic de l'Oussouet (1873 m)

26 Juin 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Après l'Espagne, nous voici dans l'avant pays des Mounaques (1). Le pic de l'Oussouet (1873 m), bien que modeste et facile d'accès, comparé à ses deux voisins, le pic du Midi de Bigorre (2877 m) et le pic Montaigu (2339 m), offre un magnifique paysage coté Tarbes, Lourdes et on distingue même un peu Pau dans la brume de chaleur. En cette très chaude journée, il ne fallait pas oublier d'augmenter la ration habituelle d'eau pour gravir les 900 m de dénivelées de ce très beau circuit de 11 Km.     

(1) A PROPOS DES MOUNAQUES

Le mot "mounaque" signifie "poupée", il peut désigner le jouet des petites filles. Mais il peut aussi prendre une signification très péjorative dans certaines expressions locales.
Autrefois, à Campan, on se mariait dans le village. C'est à dire, que l'on trouvait son conjoint au sein même du village.
Lorsqu'un homme de la Vallée de Campan se mariait en dehors de la "norme" (par exemple un veuf qui épousait une jeune fille), il était l'objet d'un " charivari ".
Le charivari était une bruyante manifestation de mécontentement social qui frappait ceux que l'on voulait fustiger. A Campan, cette tradition est liée au système d'héritage : l 'aîné des enfants, fille ou garçon, héritait de la totalité des biens des parents : terre, bêtes, maison. Les règles du mariage en tenaient compte : on ne mariait pas un héritier et une héritière. Le souhait de tout cadet était donc de "s'en venir gendre" dans une famille en épousant l'ainée.
Si une héritière envisageait d'épouser un garçon venu d'un autre village, si un veuf ou une veuve se mettait en tête d'épouser un jeune, les habitants du village réclamaient une sorte de tribut compensatoire. Si ce tribut n'était pas acquitté, c'était le charivari. Dans le mois précédant le mariage, chaque soir, tous les jeunes, cloches de vaches autour du cou, venaient faire le tintamarre autour de la maison de la fiancée.
Un couple de poupées de chiffon, les Mounaques, était accroché à sa maison. Elles étaient sensées représenter les défauts des futurs mariés.
Tout cela prenait fin le jour du mariage lorsque les mariés passaient sous le couple de Mounaques et si les jeunes recevaient une somme conséquente pour leur permettre de faire la fête.
Cette coutume de notre culture traditionnelle et populaire a été remise au goût du jour et des Mounaques de taille humaine fabriquées par des personnes bénévoles ornent les rues, les places, les lavoirs, les balcons et les galeries des maisons de Campan pendant les mois d'été.

(Photos Jean-Claude L & Jacky)
http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1905373.html

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19 & 20 juin La cascade de La Larri - La Pena Montanesa.(Espagne)

21 Juin 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

 

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A peine le temps de récupérer de notre escapade basque, nous voici pour 2 jours, en Aragon, dans le Parc National d'Ordésa et du mont perdu (créé le 16 août 1918 par un décret royal). La fuente (cascade) d'Escuain n'étant pas praticable, la première journée fut consacrée à la cascade de La Larri et à la visite du petit village d'Escuain, 2 habitants. 

Nous avons dormi à Laspuna, petit village de 302 habitants, à la "Casa Sidora" où nous avons bénéficié d'un très bon accueil. La deuxieme journée fut une autre histoire. Sous un soleil de plomb, nous sommes partis à la conquête de la Péna Montanésa, 2295 m, (13 kms A/R, 1250 m de dénivelée) pour atteindre le sommet dominant la vallée nord de Ainsa. Pas mal de souffrances dans la montée mais aussi pour la descente dans cet interminable pierrier qui constitue une grande partie du sentier. Aucune importance, le magnifique paysage gravé dans nos mémoires estompera rapidement la fatigue de cette journée. A noter la présence d'un super randonneur à 4 pattes qui est venu se joindre à nous et qui nous a guidé dans la partie comprise entre le plateau et le sommet.   

A propos de LA PENA MONTANESA

Montagne sacrée de l'antique royaume de Sobrarbe, (1) La Péna Montanésa dresse ses parois vertigineuses au-dessus de la vallée de la Fuéva. Sur le versant sud s'élève le monastère San Victorian, qui fut le panthéon des premiers rois du sobrarbe. Au nord, une curieuse vallée suspendue, que parcourt la Garona de los Molinos, abrite d'épaisses forêts, de verts paturages et quelques troupes d'izards. Plus récemment, de 1945 aux années 1950, cette forteresse naturelle fut le dernier refuge des guérilléros (2) anti-franquistes lors de leur tragique et sanglante agonie.

(1) Le Sobrarbe

Le Sobrarbe est une petite région pyrénéenne d'environ 2200 km² et 7300 habitants, située dans le nord de l'Espagne, en Aragon, dans le nord de la province de Huesca. La capitale administrative du Sobrarbe est la ville de Boltana, tandis que la capitale économique est Ainsa. Cette région appartient à l'évêché de Barbastro.

(2) Les Guérilléros

Fin 1944, une troupe de 4000 guérilléros franchissait la frontière du val d'Aran pour en finir avec le fascisme. Leur déroute fut complète. Une poignée d'entre eux décida de continuer le combat sous forme de guérilla à partir de maquis situés dans les sierra isolées. La Péna Montanésa fut l'un de ces points stratégiques et le dernier réduit où ces combattants desespérados vécurent. Témoins de leurs derniers instants, reste une cueva de los maquis dans les parois méridionales  de la péna montanésa. Il y a une vingtaine d'années subsistait, dans la canal Betiquera, une série d'échelles en bois pour gravir cet inacccessible couloir.

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1902280.html 

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14 & 15 juin 2011 La passerelle d'holzarté, les gorges de Kakuetta, La Rhune.

16 Juin 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Pour cette première sortie de deux jours, nous étions 21 rassemblés à 7h30 dans la cour de la SLV. Sacs, chaussures, bâtons de rando et valises étaient alignés en attendant Fabien notre sympathique chauffeur. La bonne humeur et les rires ont eu raison de la grasse matinée des voisins qui étaient encore au lit. 2 journées bien remplies en montagne avec une balade sur le bord de mer (pour certains) après le repas festif de la MF d'Anglet. Quelques photos etant plus parlantes que n'importe quel discours, je vous invite à parcourir les articles et l'album qui suivent.

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1898805.html 

A PROPOS DES GORGES ET DE LA PASSERELLE D'HOLZARTE.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette passerelle d’Holzarté a pour fonction de relier deux rives de la Gorge d’Olhadubi et non, celles des Gorges d’Holzarté. Les Gorges d’Olhadubi sont composées de canyons étroits résultants de l’érosion effectuée par le torrent d’Olhadubi. Elles forment avec les Gorges d’Holzarté, les vallées de Sainte Engrâce et de Larrau le paysage de la Haute Soule. Étymologiquement parlant, le nom Holzarté provient de deux termes basques à savoir Holtze et Arte qui signifient « entre parois ». A titre de rappel géographique, les Gorges d’Holzarté sont le résultat de l’érosion creusée par le torrent Olhadoko Erreka, la première étendue d’eau à alimenter la gave de Larrau. Ces Gorges d’Holzarté, comme celles d’Olhadubi disposent de très profonds canyons et se rejoignent aux environs de 420 mètres d’altitude. Pour la petite histoire, la Passerelle d’Holzarté a été construite par des bûcherons italiens en 1920. Cet ouvrage très technique a été conçu par des employés de l’aciérie Lombardi Morello de Tardets afin de leur permettre de rejoindre l’autre rive de la Gorge d’Olhadubi où se situaient les chantiers de coupe. Elle leur facilitait ainsi l’accès aux forêts environnantes qui étaient leur lieu de travail, les gardant de descendre puis remonter les sentiers à fortes dénivellations qui donnaient accès à l’autre rive. Elle servait également à faciliter le transport des billots de bois vers les villages des environs.

A PROPOS DES GORGES DE KAKUETTA.

Site des plus sauvages et prestigieux d'Europe, les gorges de Kakuetta, explorées la première fois en 1906 par Edouard-Alfred Martel, spécialiste des expéditions scientifiques, sont aujourd'hui protégées et forcent l'admiration. Nous sommes ici dans l'Amazonie des latitudes tempérées pourtant au cœur de la montagne basque. Une nature vierge luxuriante, d'une beauté farouche, garde le secret de ces gorges.

Seul des sportifs entraînés et équipés pourraient se risquer le long des parois vertigineuses et ruisselantes. Leur longueur atteint 2000 mètres, leur profondeur varie entre 30 et 350 mètres et par certains endroits, comme "le grand étroit", quelques mètres à peine séparent les deux versants de la faille.

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A PROPOS DE LA RHUNE
La montagne de la Rhune est le plus haut sommet de la province du Labourd. Lieu de visite incontournable du tourisme en Pays Basque, depuis bien des années déjà, un petit funiculaire permet d'en accéder au sommet sans le moindre effort. La Rhune culmine péniblement à 1100 mètres d'altitude. Posé sur sa cime tel le cheveu sur la tête à Matthieu, son émetteur de télévision défie les dieux et les albatros qui se rient néanmoins de ce ridicule poil d'aluminium.

C'est dans un texte du chroniqueur romain Isotope Bécrèle qu'il est pour la première fois fait mention de la montagne de la Rhune. Isotope Bécrèle nous conte qu'en 92 avant J.C, une demi-douzaine de bateaux vikings remontèrent à la tombée de la nuit la petite rivière Nivelle - l'infrastructure de leurs navires à fond plat les autorisaient en effet à naviguer dans un très faible tirant d'eau. Ces farouches marins nordiques revenaient de Carthage qu'ils avaient mise à sac. Avec armes, bagages, femmes et enfants, ils avaient décidé de s'octroyer alors un petit détour touristique avant de s'en retourner dans leurs sinistres contrées glacées d'origine. Mais, comme nous l'allons voir, le périple de détente de ces redoutables guerriers va vite tourner au cauchemar pour ces hommes du nord pourtant habitués au pire...

À hauteur de l'actuel village d'Ascain, les drakkars des barbares sont interpelés par une foule agitée qui se presse sur les berges moussues à la lueur des flambeaux : ce sont les Basques.
En ces temps reculés, la légendaire hospitalité du peuple basque n'en est qu'à ses balbutiements et les impétueux scandinaves se méprennent alors sur les intentions véritables des autochtones qui vocifèrent des "Boga ! Boga !" guturaux en brandissant des pioches surmontées de rameaux de platanes. Devant ces manifestations de sympathie, appuyées certes, mais tellement maladroites en somme, les Vikings quittent précipitemment leurs navires désormais en flammes et parviennent péniblement à se réfugier au sommet de la montagne y établissant un camp retranché de fortune.

Les Vikings occuperont le site durant près de 200 ans, se reproduisant entre eux, se nourrissant de racines, d'abricots sauvages, de chèvres égarées et de mouettes jetées contre les flancs de la montagne par les vents facétieux du Golfe de Gascogne.
On peut se demander comment une poignée d'hommes a pu résister si longtemps à une population locale bien supérieure en nombre. La réponse paraît relativement simple : Aux premiers siècles de notre ère, et toujours si l'on en croit Isotope, la montagne de la Rhune est considérée par les Basques des environs comme un lieu hautement sacré : La Rhune serait pour ces peuplades une sorte d'aéroport céleste d'où débarquent les divinités multiples de leur mythologie enfantine. Il est donc impossible pour eux, au risque de froisser la susceptibilité les dieux, de s'aventurer sur les pistes d'atterrissage.

Un jour pourtant, les Vikings disparurent de la surface de la montagne comme par magie. Furent-ils enlevés par les dieux pour leur outrecuidance persévérante ? Les Basques le pensent, bien sûr, mais les spécialistes de la génétique actuelle pencheraient plutôt pour la thèse de la consanguinité évaporatrice. Cette théorie élaborée en 1992 par le professeur Howard Nickelcröm tent à prouver que plus on se reproduit au sein d'une même famille, plus on a tendance à se dissoudre au contact de l'air au fil des générations.

Toujours est-il que quand les Basques de l'époque - devenus chrétiens entre temps - reprirent possession du sommet de la montagne, ils retrouvèrent effectivement les traces des précédents occupants du lieu : des pièces d'or carthaginoises, des trompes de chasse sculptées dans du granit, des bijoux en peau de hareng et partout aux alentours d'innombrables messages mystérieux gravés sur les rochers.

Cet épisode de l'histoire ancienne du Pays Basque nous amène tout naturellement à évoquer l'origine du nom de cette montagne et il faut bien avouer qu'il s'agit là d'un sujet qui porte depuis longtemps à controverse.
La thèse la plus communément admise - du moins dans la région - est celle de l'étymologie basque du nom : "larun" voulant signifier en langue basque "bon pâturage". Cependant, depuis quelques années, un aéropage de savants a avancé avec justesse que "rune" est un mot norvégien qui désigne les caractères des anciens alphabets vikings. Pour ces personnalités du monde scientifique, l'origine scandinave du nom de cette montagne ne fait aujourd'hui plus aucun doute. Certes, l'hypothèse semble séduisante, cependant comme signalé plus haut, de nombreuses inscriptions ont été relevées sur les rochers et paroies de la Rhune et ce sont ces traces mêmes qui mettent à mal cette théorie. En effet, il paraît hasardeux d'affirmer que "Jean-Baptiste aime Muriel" ou "à Nadine pour la vie" soient d'autenthiques inscriptions runiques, les prénoms "Jean-Baptiste", "Muriel" et "Nadine" étant très peu usités dans les pays nordiques du début de notre ère.

 

LA LEGENDE DE LA RHUNE

Selon une légende très ancienne, un feu couvait dans les entrailles d'un grand serpent à sept gueules qui dormait sous LA RHUNE, on l'appelait "LEBEN SUGER" (le premier serpent), être mythique qui était le maître du monde aux yeux des anciens. Sur la montagne vivait un berger heureux. Un jour, il rencontra une très jolie fille du village voisin et s'éprit d'elle. Celle-ci lui déclara qu'elle ne prendrait comme mari qu'un homme riche et puissant. Afin d'obtenir la quantité d'or et d'argent qui lui faisait défaut, le jeune homme se contraignit a rendre visite au diable, dans sa caverne. Le démon lui ordonna, alors d'embraser les forêts de LA RHUNE. "LEBEN SUGEA" réveillé par l'incendie, se mit à cracher l'or et l'argent que la montagne dissimulait. Des ruisseaux de métaux précieux coulèrent alors depuis le sommet.Dans son désir d'amasser la plus grande fortune, notre berger se servit de ses mains et de ses bras et périt brûlé. De même, disparurent avec l'incendie les forets ancestrales. Voila pourquoi, durant des années, les versants de LA RHUNE restèrent vierges de toute végétation.

 

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23 mai 2011 Lac de Sarrouyes (65)

23 Mai 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Nous étions 13 pour la balade du jour partant du Col d'Azet vers le Lac de Sarrouyes situé à 2169 m d'altitude et d'une superficie de 1,2 ha. Une première montée très rude sur les 300 premiers mètres de dénivelée a mis un bémol aux bavardages matinaux. Une légère descente puis une autre montée plus facile et nous voici au bord de ce modeste mais non moins joli lac d'altitude blotti au pied d'un très joli cirque. Face à nous, le pic d'Arrouyette ou pic d'Estos (2803m) à gauche le pic de Bassias (2367m) à droite le pic de Sarrouyes (2666m). Sur les crêtes 2 ou 3 groupes d'izards nous surveillaient et nous avions un peu de mal à les localiser. Impossible de les photographier. Par contre tout au long du chemin (aller et retour) nous avons pu contempler une très nombreuse colonie de Marmottes sifflant et gambadant dans les pierriers alentours. Nous avons parcouru 10 kms (dénivelée 740 m) 

A propos de la Marmotte.

Les origines

Il y a 60 millions d'années la marmotte est apparue en Asie Centrale, ancêtre de tous les rongeurs. La marmotte a colonisé la terre en passant d'abord en Amérique du Nord.
Elle s'est multipliée en Amérique du Nord. Il y a environ 15 millions d'années, elle a franchi le détroit de Béring, profitant des glaciations, pour retourner sur le continent européen, il y a maintenant environ un million d'années. Elle est arrivée en France il y a près de 100.000 ans.

 Caractéristiques

Son poil peut être brun, noir, marron. Elle a un corps trapu, les oreilles rondes. La marmotte a des membres courts et puissants avec une longue queue. Sa taille est de 46 à 66 cm et elle pèse de 2 à 9 kilos. On l'appelle le siffleur car quand il y a un danger, elle siffle pour donner l'alerte aux autres marmottes qui vont se réfugier dans leur terrier. Elle vit de 4 à 10 ans en captivité et de 4 à 8 ans en liberté. La marmotte est caecotrophe, c'est-à-dire qu'elle digère 2 fois ses aliments en ingérant certaines de ses propres crottes. En Europe, la marmotte adulte pèse 4 à 8 Kg et s'accouple au mois de mai. Sa gestation dure 33 ou 34 jours , une portée peut compter 3 ou 5 petits. La marmotte vit dans les montagnes entre 1300 et 3000 mètres d'altitude. Les bébés marmotte naissent fin mai à début juin. A la naissance les marmottons mesurent à peine 3 cm et ils pèsent environ 30 grammes. Ils ont les yeux fermés et n'ont pas encore de poils. Les petits restent 1 à 2 mois dans leur terrier avant de sortir au mois de juillet.

Hibernation

La marmotte hiberne presque 6 mois. En automne elle mange énormément pour constituer les réserves de graisse qui lui permettront de survivre. Pour ne pas brûler ses réserves trop vite elle vit au ralenti. Son coeur bat très lentement. Elle se réveille environ toutes les 4 semaines pour faire ses besoins. S'il fait moins de 3° sous terre, la marmotte doit se réveiller et bouger pour ne pas mourir de froid.

 

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1883199.html 

 

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16 mai 2011 - Pic du Bazes

18 Mai 2011 Publié dans #Saison 2011

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Merci à Jean-Claude L & Michel pour leurs photos.

 

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1879946.html

 

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09-05-2011 Réserve naturelle d'Aulon

8 Mai 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Les lundis se suivent et ne se ressemblent pas (heureusement). Aujourd'hui, beaucoup d'eau, mais uniquement dans les torrents, majestueux, gonflés par la fonte des dernières neiges. Une montée un peu difficile  (790 m de dénivelée) pour atteindre notre salle à manger du jour à 2054 m. Nous avons parcouru 9,5 km dans cette magnifique réserve naturelle régionale d'Aulon créée en 2001. La Réserve régionale s’étend sur 1237 ha et s’étale sur plus de 1300 mètres de dénivelé. Au coeur de la vallée d’Aure, entre Saint-Lary et Arreau, elle mêle paysages magnifiques et richesse biologique. Du confluent des torrents du Lavedan et du Rabat à 1350 m d’altitude au sommet du Pic d’Aulon (2738 m), on trouve ici une flore et une faune d’une grande richesse. La présence d’animaux (lézard montagnard, euprocte des Pyrénées, gypaète barbu, apollon…) et de plantes (androsace, scrofulaire des Pyrénées, paturin glauque) rares, voire menacées, typiques des Pyrénées et représentatives des différents étages de montagnes en font un lieu exceptionnel. Au delà de la qualité de l’environnement, du souci de préservation, cette réserve a aussi pour objectif le développement d’une politique éducative respectueuse de la biodiversité pyrénéenne.

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02-05-2011 Le Pic du Tourroc 1541 m

2 Mai 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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Nous pouvons résumer la journée ainsi:

Le Matin                   C'EST HAUT..... C'EST HAUT  !!!!!

A Midi                        C'EST BEAU..... C'EST BEAU  !!!!!

L'après Midi             QUE D'EAU….. QUE D'EAU  !!!!!

940 m de dénivelée, 7,5 km,  3h30 de montée assez raide sans faux plats, et quelques obstacles végétaux à franchir ont été nécessaires pour atteindre le Tourroc  (Tas de Terre). A 1541 m, trône une magnifique table d'orientation mais les nuages entourant les sommets aux alentours nous empêchent d'en profiter pleinement. Sitôt le casse-croûte, le ciel devenant de plus en plus menaçant, sur les conseils de notre guide du jour, Michel, nous décidons de redescendre sans plus attendre. A mi-parcours, quelques gouttes nous ont fait accélérer la cadence. Quelques minutes plus tard, c'est une averse orageuse accompagnée de petits grêlons qui prenait le relais rendant le chemin glissant et occasionnant 2 ou 3 chutes heureusement sans gravité. A 1 km de Sacoué c'est un déluge qui s'abattait sur nos têtes et nous nous sommes engouffrés dans les véhicules complètement trempés des pieds à la tête. Le mur d'eau était tel que nous avons eu du mal à retrouver la route du retour pour regagner Nestier où le temps était beaucoup plus clément. Une bonne douche chaude de retour à la maison et nous pensons déjà à la semaine prochaine pour aller du coté de La Réserve Naturelle d'Aulon.

Jacky    

http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1870006.html

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27-04-2011 Circuit au dessus de Saint Lary Soulan

2 Mai 2011 , Rédigé par Annick - Jacky Publié dans #Saison 2011

Nous étions 8 au départ de Vignec. Le temps était radieux, nous aussi. Nous avons bien fait de changer de jour.
La randonnée de 11 kilomètres et de 715m de dénivelée nous a permis de découvrir de très jolis paysages sur Saint Lary et tout le secteur: Les pics de l'Estos, de Tramezaïgue et ceux du Luchonnais lointains et surtout un peu embrumés. Le départ de Vignec en direction de Cadeilhan-Trachère nous a permis de nous échauffer avant d'attaquer la montée rude vers Soulan. Nous avons suivi des ruisseaux abondants en eau,nous avons marché souvent en sous-bois, de temps en temps dans des grandes étendues de prairies et  sur quelques centaines de mètres sur la route de  Soulan à Saint Lary.Nous avons pu de là, bien voir la crête de Grascouéou où nous étions la semaine précédente. Nous avons essayé de passer par " la grande boucle" mais nous avons dû faire demi-tour car le ruisseau était en crue et infranchissable. Jean Claude qui nous guidait s'est fait un peu "charrier" quand ça montait trop, il a perdu quelques points de conduite de groupe mais il a tout rattrapé à l'arrivée avec des boissons fraiches qu'il avait emportées dans  sa glacière. Bravo et merci pour la conduite de cette rando un peu dure par moments mais superbe en paysages!
Annick
PRESSE ANCIENNE
On peut lire dans le guide officiel de l'union départementale des syndicats d'initiatives des Hautes Pyrénées (Editions Larrieu-Bonnel 1963) à propos de Saint Lary:

Au coeur des Pyrénées centrales, commandant le verrou d'accès vers l'imposant massif de Néouvielle, le village de Saint Lary se transfoprme rapidement en une aimable et ravissante station touristique.

Le charmant petit village est aussi une station de sports d'hiver. Son altitude 836 m et l'orientation nord-sud de la vallée donne un excellent ensoleillement même en hiver. Grâce à ces avantages, l'accès par la route Nationale 129 en est très facile. Pas besoin de chaînes. Les avalanches ne sont pas à craindre. Un téléphérique moderne, à très grand débit, assure le transport des skieurs sur les champs de neige de la montagne de Conques. Les pistes déroulent leurs rubans sur une longueur de 3 km, ou bien sur 6 pour redescendre sur Saint Lary.

De la gare supérieure du Plâ-d'Adet, à l'altitude 1700 m, un télécabine grimpe 400 skieurs à l'heure à à 2300 m sur le plateau de Soum de Matte distant de 2,600 km.

La station dispose d'un télénacelle, de 7 téléskis et 1 tremplin.

L'école de ski compte 8 moniteurs.

7 pistes balisées permettent aux skieurs de se donner librement aux joies du ski sans danger.

 

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18-04-2011 Crêtes de Grascouéou 1644 m

19 Avril 2011 , Rédigé par Jean-Claude L Publié dans #Saison 2011

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Les Crêtes de Grascoueou dites belle combe (dépression géologique de forme oblongue délimitée par des crêtes)
Altitude1644 m, Durée circuit 3h15, Dénivelé 435 m, Trajet de 7,5 km.
Nous partimes 16, 16 nous sommes revenus à Soulan (village de 38 habitants ayant fusionné avec St Lary en 1963).
Aprés un passage aux granges de Grascoueou par le chemin des 4x4, nous sommes arrivés aux crêtes d'ou l'on domine la vallée d'Aure et sa station de ski au Sud et au Nord la petite vallée d'Aulon avec le pic de l'Arbizon.
Pose déjeuner, sieste et chants de la chorale "les voies cassées" et son orchestre.
Retour par le col des nobis et plongeon vers le village de Soulan. Belle journée ensoleillée.

Jean-Claude  L

 http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1862224.html

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2011-04-13 La crête de La Joue JEZEAU

14 Avril 2011 , Rédigé par Jacky Publié dans #Saison 2011

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JEZEAU

 

Petit village perché au dessus d'Arreau abrité par la montagne et exposé au sud.

Seigneurie avec château. Une partie du village, ainsi que le château, ont été détruits par un incendie vers 1530-1540. Au 18e siècle la seigneurie est achetée par François Dansin, avocat à Vielle-Aure.
Jézeau était connu pour ses pommes destinées à la cidrerie, cultivées dans de grands vergers dont il reste encore quelques traces.
La montagne de Jézeau est vaste, on peut atteindre les granges et estives par une route forestière en bout de village.

C 'est un village remarquable par ses quelques fermes datant du XVI°siecle et du XVIII° siècle ainsi que par les porches imposants de ses maisons.

 

Nous étions 8 sous la conduite de Marie Claude, nous avons suivi une large piste jusqu'à l'altitude 1330 m où nous avons effectué la pause déjeuner près d'une très belle grange au milieu d'une immense estive. Face à nous, le Pic du Midi, l'Arbizon, le Hourgade et bien d'autres dont je ne me rappelle jamais le nom. Après le casse croûte, Hervé nous a fait profiter de ses talents à l'harmonica accompagné par une partie de la chorale des "Pinsons montagnards" qui s'est créée lors du repas qui a suivi le Parcours du coeur.

Après cet agréable moment, nous avons regagné Jézeau par un sentier très pentu.

Nous avons parcouru 10 km (dénivelée 650 m)

 

 http://www.section-montagne-slv-lannemezan.fr/album-1858823.html 








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